Arrivée à Sombreval

C'était la nuit et bloodeat venait d'arriver en ces lieux nommés Sombrevale. Elle marchait dans les rues, à la recherche d'un distraction qui pourrait lui plaire.
Son arme appelée "Meigetsu" était un sable forgée par un grand maitre asiatique, Hattori Hanzo, celui-ci ballotait dans le dos de la petite fille. Petite? Physiquement peut-être mais mentalement, elle était forte...

La lune éclairait doucement le corps de korianna mais elle se laissait charmer par l'aura immensément apaisante de cet astre. Elle venait d'arriver en pays français et remerciait son éducation pour connaitre la langue et la maitriser parfaitement. L'aidant ainsi à venir jusqu'à cette ville sombre, dont l'ambiance de peur régnait, faisant frémir de plaisir korianna.

Alors qu'elle venait de croiser quelques personnes, elle avait faim et n'aillant pas d'argents français sur elle, bloodeat se décidait alors de manger autrement.
Cherchant du regard une personne pouvant être seul(e), elle avait faim et l'appétit la mettait d'une mauvaise humeur absolu.

Alors qu'un humble petit paysan passait par là, âgé seulement de quinze printemps vu son physique, la jeune fille tenta le coup. S'approchant de lui, elle faisait encore une petite comédie de l'enfant étrangère perdue dans Sombrevale. Mordant à l'hameçon, ce garçon signait son arrêt de mort...

Alors qu'elle allait le transpercer le corps de ce garçon, elle sentit alors une présence pas loin d'elle. Korianna attrapa le jeune homme par la main et l'emmenait dans une petite ruelle, proche de la fontaine que l'on voyait clairement. Puis lui, croyant lui faire de l'effet, il fermait les yeux pour l'embrasser mais il reçut avant cela, le sabre dans le ventre, mais avant de crier, la petite posait ces lèvres sur celles du paysan, étouffant alors ces cris...

Lorsqu'il tombait, mort...Korianna croquait l'épaule du mort et mangeait doucement la chair si fraiche. Se nourissant de ces mets incomparables, elle ne le mangeait pas entier, son estomac n'aurait pu tout stocker...
Elle posait une sorte de vieux draps sur le cadavre du paysan et s'eclipsa vers la fontaine, se nettoyant dans cette eau, le sang qu'avait coulé...

Puis finissant ainsi cette toilette imprévus, elle s'assit à coté de la fontaine, qui était au milieu de cette grande place. Elle regardait autour elle, mais ne voyait personne.
Pourtant, elle sentait une présence proche d'elle...